Le comportement de la matière dans une phase supercritique à été observé pour la première fois en 1822 par le Baron Charles Cagniard De La Tour.
Le terme fluide supercritique à été utilisé pour la première fois par le chimiste Irlandais Thomas Andrew.
Le procédé d'extraction par fluides supercritique est industrialisé à grande échelle depuis les années 70 pour l'extraction de la caféine du café.
On estime que 1500 chercheurs travaillent actuellement sur le sujet dans le monde.
Quelques 350 unités industrielles exploitent les procédés des fluides supercritiques (avec des équipements pouvant aller de 500 litres à 30 000 litres de capacité d’autoclave).
A titre d'exemple, on évalue au niveau mondial, que 50% de la caféine est extraite par CO2 supercritique, et plus de 2 milliards de bouchons de liège, débarrassés d’une molécule responsable du «goût de bouchon » dans votre vin, sont produits chaque année.